Bonne et sainte année!

Chers amis,  nous venons de fêter Noël. La venue du Christ parmi nous. Dieu se fait proche de nous; il devient l’un de nous par l’humanité qu’il assume et qu’il divinise du même coup. Sa sainte humanité devient pour nous un magnifique et  ô combien efficace instrument de Salut. A travers elle, la divinité du Christ nous touche et nous sauve si nous ne refusons pas le contact avec elle.

Toutes ces réalités profondément théologiques et vraies, on peut les contempler simplement en faisant silence devant une crèche, en relisant tranquillement les premiers chapitres de l’évangile de saint Jean ou  de saint Luc.  «Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux». Pour comprendre, goûter Noël devrions-nous dire, il faut redevenir, en effet, un petit enfant. Seule une âme d’enfant comprend la grandeur de cette fête. Cette dernière constitue le quatrième Mystère de la sainte Enfance de Jésus lorsqu’on la médite dans le cadre de la dévotion au Saint Enfant Jésus de Prague. C’est pourquoi je vous livre ici une belle prière de consécration au Divin Enfant Jésus :

Chers amis, quel temps merveilleux que celui de l’Avent où toute l’Église se prépare à la venue du Sauveur. C’est un temps de désir du Salut. Et nos coeurs se préparent à Noël en désirant le plus possible ce salut si nécessaire. Voir son péché et le mal dans le monde doit nous porter à espérer le Salut, à le vouloir intensément. De nous-même, nous le savons, nous ne pouvons rien, mais «à Dieu rien n’est impossible».

Alors ouvrons nos coeurs au Seigneur qui vient. Que chaque fois que nous disons «que votre Règne arrive» ce soit avec ce désir, comme un cri. A l’école de saint Jean-Baptiste,  suivant ce qu’il nous dit, purifions nos coeurs par la pénitence. « Bienheureux les coeurs purs car ils verront Dieu». La pureté est condition de la vision. Ce sont les coeurs purs qui reconnaîtront Dieu dans le Petit Enfant de la crèche. Et comment ne pas demander cette grâce à Marie Immaculée, qui préservée du péché originel, comblée de la grâce dès le premier instant de sa conception va atteindre le plus haut désir du Salut et reconnaître Dieu en celui qui s’incarne en son sein, par son acte de foi à l’Annonciation.

Rentrée à Saint-Jean-Baptiste

Chers amis, la rentrée des classes est faite. La rentrée de la Chapelle aussi avec ses diverses activités dont vous avez le détail à la troisième page du Précurseur. Le pèlerinage à Pibrac nous a permis de confier cette nouvelle année à Sainte Germaine afin qu’elle continue de nous aider à œuvrer tous ensemble pour la plus grande gloire de Dieu et pour notre salut. Depuis de nombreuses années cette petite sainte du diocèse nous aide à faire en sorte que la Chapelle St Jean-Baptiste puisse être, modestement, un lieu de vie chrétienne intense où chacun selon ses besoins trouve de quoi grandir. Grâce à la Providence cela fait dix ans que l’Institut du Christ-Roi s’y emploie avec votre aide tant spirituelle que matérielle. Je tiens à vous en remercier du fond du coeur car sans vous rien de cela n’aurait été possible.
Dimanche 7 octobre , au cours de la messe (qui aura lieu exceptionnellement à 10h00) célébrée pontificalement, Mgr Le Gall conférera la confirmation à une vingtaine de personnes. C’est pour nous tous une grande grâce.

Coeur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous

 Chers amis, le mois de juin n’apporte pas seulement son lot d’examens, de concours ou autres joyeusetés de fin d’année. C’est aussi et vous le savez le mois du Sacré-Coeur de Jésus. Après avoir prié la Sainte Vierge nous nous tournons désormais vers le Cœur Sacré. Comment ne pas être ému de ce que le Christ s’est donné totalement à nous pour nous sauver, pour nous racheter ? Il n’a pas lésiné sur les moyens à prendre. La radicalité de son Amour va lui faire tout donner, c’est-à-dire, tout Lui-même...

Marie - Reine

Pour tout chrétien le mois de mai, c’est le mois de Marie. Le trente et un mai, nous fêterons Marie-Reine selon l’appellation consacrée par le Pape Pie XII dans sa Lettre Encyclique Ad caeli Reginam du 11 octobre 1954. L’occasion nous est ainsi donnée d’approfondir notre dévotion mariale. «Que tous s’approchent donc, avec une confiance plus grande qu’auparavant, du trône de miséricorde et de grâce de notre Reine et Mère, pour demander le secours dans l’adversité, la lumière dans les ténèbres, le réconfort dans la douleur et les larmes; qu’ils s’efforcent surtout de s’arracher à la servitude du péché et qu’ils offrent un hommage incessant, pénétré de la ferveur d’une dévotion filiale, à la royauté d’une telle Mère.» Et le Pasteur angélique de poursuivre dans le même document pontifical : ...