Editorial
Bel et saint été
Chers amis du Précurseur,
Une nouvelle année académique s’achève, laissant place au temps estival. Ce moment est souvent synonyme de vacances, de rencontres et d’activités variées qui viennent rompre le quotidien rythmé d’une année bien remplie.
Ce temps de pause est légitime, à condition qu’il ne devienne pas une période de légèreté, d’insouciance ou de mondanité, où le corps oublierait qu’il est habité par l’âme. L’âme, qui permet au corps de se mouvoir et de s’exprimer à travers les cinq sens : l’ouïe, l’odorat, le goût, le toucher et la vue.
- L’ouïe : Écoutez une belle musique, participez à des conversations honnêtes, entendre les sons de la nature, tels que le chant des oiseaux ou le bruit des mâts et des voiles au large de l’océan.
- L’odorat : Respirez le parfum des fleurs, découvrez le diméthylsulfure (à vos dictionnaires !), appréciez un bon vin ou un plat avant même de le déguster, grâce à son odeur.
- Le goût : Savourez un bon vin, une eau minérale (oui, c’est possible !), un plat délicatement cuisiné ou même un bon cigare.
- Le toucher : une poignée de main ferme qui exprime la franchise, touchez l’écorce des arbres et remarquez les différences entre celle d’un chêne-liège et celle d’un pin résineux.
- La vue : Contemplez la beauté du monde à travers un paysage, une maison, un jardin, un musée, ou encore en lisant un bon livre.
Durant cette période, soyez attentifs à la manière dont vous utilisez vos cinq sens, en les harmonisant avec votre âme, créée à l’image et la ressemblance de Dieu-Trinité.
Le temps estival est aussi une occasion idéale pour réaliser des activités qui semblent plus difficiles à organiser pendant l’année académique, comme une retraite spirituelle inspirée par l’esprit de Saint François de Sales.
Je suis heureux de vous souhaiter de très bonnes vacances, pour ceux qui en prendront. Je vous donne également rendez-vous à la grande Messe de rentrée, qui aura lieu le dimanche 7 septembre, à 10h30, au sanctuaire Notre-Dame d’Alet.
Soyez bénis, avec ma prière et mon amitié sacerdotale.
Chanoine Thibaut de Ternay