Vous pouvez retrouver l'Exhortation Apostolique "C'est la Confiance" du Saint-Père François sur la confiance en l'Amour Miséricordieux de Dieu, à l'occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face. (Paru sur le site vatican.va)

Lien pour l'Exhoration Apostolique : 

"C'est la Confiance(Cliquez dessus)

Vous trouverez ci-dessous le lien

vers les informations concernant le synode 2021-2023

sur le site du diocèse de Toulouse.

 

Lien :

Synode : tous conviés ! - L'Eglise catholique en Haute-Garonne

 

 

 

Prière de délivrance de l'addiction à la pornographie.

Prière adressée au jeune et bienheureux Carlo Acutis (3/05/1991 - 12/10/2006)

 

Vous voudrez bien trouver une belle prière de délivrance pour l’addiction à la pornographie, prière adressée au jeune Carlo Acutis.

Cette prière a reçu l’imprimatur de l’Archevêque de Bourges, Mgr Beau et le Nihil obstat de Dom Pateau, Père Abbé de Fontgombault.

 

La pornographie est un vrai fléau qui touche les adolescents, les jeunes en particulier.

Prier pour eux est salutaire pour leurs âmes. C’est un acte de charité.

Les mauvais films, les mauvaises discussions, les mauvais gestes comme la masturbation est véritablement un fléau pour notre jeunesse. Il faut prendre conscience que cela touche les garçons comme les filles. Il faut également prendre conscience qu’un jeune qui s’engage dans le mariage sans avoir réglé ce fléau part dans cet état de vie avec des béquilles qui blessent le don à l’autre car il y a un mensonge qui réduit la liberté et il y a infidélité qui selon la gravité de l’addiction peut être un frein à la validité du mariage.

C’est un problème récurrent depuis le péché Originel qui a fait entrer une triple concupiscence : Celle de la chair, des yeux et de l’ambition du monde. En faire un tabou est grave et peut être dommageable pour l’enfant. Il y a une éducation à la beauté de la sexualité car elle est orientée au don de la vie et aussi une éducation à l’ascèse qui va consister entre autres à fuir tout ce qui est vulgaire : film, conversation, maîtrise de soi…Notre époque ne fait aucun cadeau avec un lobby LGBTP de plus en plus puissant pour pervertir la jeunesse et les plus faibles chez les adultes.

« Quand tout mon moi sera fixé à toi, il n’y aura plus nulle part douleur et travail. Ma vie pleine de toi sera vivante. Celui que tu combles s’allège. Moi, je ne suis pas plein de toi, et je suis un fardeau pour moi. » St Augustin. Confessions Ch. 39 livre X.

 

Vous trouverez ci-dessus un lien « Augustin et les concupiscences de la chair » par Léonore Émery 0ctobre 2018, qui vous aidera à approfondir ce sujet.

https://biospraktikos.hypotheses.org/3921

 

La prière de délivrance ci-jointe récitée avec foi et dans l’espérance contribuera à sauver beaucoup d’âme. Merci au Père Abbé de Fontgombault pour cette belle initiative.

 

 

 

Prière de délivrance

à l’addiction à la pornographie

 

« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt. 5, 8)

 

Dieu de tendresse et de bonté,

par le Cœur Immaculé de Marie,

Mère de Miséricorde ;

venez briser le fléau de la pornographie

qui sévit dans le monde.

Nous vous prions pour tous ceux

qui en sont esclaves et en particulier pour N.

Daignez leur accorder la guérison du cœur et des sens,

ainsi que la force dans les tentations

par l’intercession du jeune

et bienheureux Carlo Acutis

missionnaire de Votre Cœur, tout donné à Marie.

Amen.

 

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

 

Imprimatur :

Bourges, Lundi Saint, 6 avril 2020, Mgr Jérôme Beau, Archevêque

 

 

 

 

 

Le courage chrétien

 

Après la consolation de la Résurrection du Christ et de ses apparitions parmi ses disciples, nous nous préparons à son départ par son Ascension au Ciel, puis à la venue de l'Esprit Saint. Le Christ a dit avec amour à ses disciples "encore un peu de temps" (l'Évangile du troisième dimanche après Pâques). Il demande à ses disciples du courage, car il va partir, mais aussi du courage pour continuer à vivre dans ce monde.

Le monde, dit-il, se réjouira, tandis que les disciples connaîtront des difficultés. Et le Christ nous adresse ces mêmes paroles aujourd'hui. Combien le monde, et les hommes mauvais, semblent triompher aujourd'hui ? Et combien l'Église, ses ministres et ses fidèles, semblent être en difficulté et même en crise ?

Il est difficile de comprendre les souffrances des bonnes personnes, et peut-être même nos propres souffrances. Courage, nous dit le Christ, "encore un peu de temps". Et c’est à ce courage, ou à cette force, que nous sommes plus que jamais appelés. Il ne s'agit pas nécessairement de la force d'un guerrier, mais de la vertu de la force.

Le courage chrétien fait partie de la vertu de la force.

Elle est motivée par l'honneur et l'amour de Dieu, et par l’espérance du Ciel. Saint Augustin définit cette force comme « la fermeté de l'âme au milieu des choses difficiles dans le temps », et plus particulièrement comme « l'amour de supporter toutes choses dans la paix pour l'amour de Dieu. »

« Le mot "fortitude" est dérivé du mot latin "fortis", qui désigne un homme moralement fort et courageux, tandis que le mot "fortitudo" signifie l'état ou l'habitude de la force morale et de la vaillance. Les païens la considéraient comme leur plus honorable vertu. »

« Elle occupe aussi une grande place parmi les vertus chrétiennes, où elle est guidée par la foi, exaltée par l'espérance, animée par la charité et régulée par l'humilité. Elle n'est pas limitée à l'homme seul, comme les païens limitaient cette vertu, mais donnée également aux deux sexes. »

« C'est pourquoi l'Église a eu beaucoup de grands martyrs, confesseurs et ouvriers spirituels parmi ses vierges, ses épouses et ses veuves, qui ont fait preuve de la plus grande force d'âme et de la plus grande magnanimité. Cela a été particulièrement vrai pour les vierges consacrées, dont la vocation à leur saint état implique le don de force, implanté par l'Esprit Saint. » (La patience chrétienne, force et discipline de l'âme : Par Mgr Ullathorne).

La force fait partie des quatre vertus cardinales, avec la prudence, la justice et la tempérance. Ces quatre vertus nous aident et perfectionnent notre conduite en tant que chrétiens ici-bas. Et Dieu sait combien nous avons besoin de courage dans notre vie, et combien il nous est facile de le perdre. Et c’est pour cela que la force est également parmi les 7 dons du Saint-Esprit. Ce don de la force par le Saint-Esprit nous aide, par des inspirations surnaturelles, à pratiquer la vertu de la force.

« N'ayez pas peur de ce qui pourrait arriver demain. Le même Père aimant qui prend soin de vous aujourd'hui prendra soin de vous demain et chaque jour. Soit il vous protégera de la souffrance, soit il vous donnera une force inébranlable pour la supporter. Soyez donc en paix et mettez de côté toutes les pensées et imaginations anxieuses. » (Saint François de Sales)

Donc, courage !

 

Chanoine Liam Dodd

Méditation de Saint Padre Pio pour la nouvelle année

« Commençons aujourd'hui, ô frères, à faire le bien, car jusqu'à présent nous n'avons rien fait ». Que ces paroles, que le père séraphique Saint François s'appliqua dans ses derniers instants, deviennent nôtres au commencement de cette nouvelle année.

En vérité, nous n'avons rien fait jusqu'à présent, ou alors si peu. Les années se sont succédées, venant et passant, sans que nous nous soyons demandés comment nous les avions employées, si nous n'avions rien à réparer, à ajouter, à changer dans notre conduite.

Nous avons vécu sans penser qu'un jour le juge éternel nous appellerait à lui et nous demanderait compte de ce que nous avons fait, de comment nous avons dépensé notre temps. Nous devrons rendre un compte strict de la plus petite minute, de chaque mouvement de la grâce, de chaque inspiration sainte, de chaque occasion où il nous a été possible de faire le bien.

La transgression la plus minime de la loi sainte de Dieu sera prise en considération. Pauvres de nous ! Ce ne sera plus le moment pour les épouvantements et les terreurs face au juste jugement de Dieu : « Ô montagnes, couvrez-nous ! ô terre, ouvre-toi ! Que je me mette à genoux, car je tremble en présence du Très-Haut ».

Et si ensuite Dieu devait prononcer cette condamnation : « Va-t’en, serviteur infidèle, au feu éternel », il en serait fini pour toujours de nous, ou plus exactement commencerait pour nous un temps sans fin de peines atroces et de douleurs inimaginables.

Alors, nous voudrons revenir en arrière durant une seule minute du passé afin de réparer, d'expier ; dans cette prison, nous n'aurons de cesse pendant des siècles et des siècles que de retourner sur la terre et de faire un meilleur emploi de notre temps.

 

Pourtant, une fois que notre dernière heure a sonné, et que les battements de notre cœur ont cessé, tout est fini pour nous, et donc aussi le temps de mériter ou de démériter. Quand et tels que la mort nous trouve, ainsi nous nous présentons au Christ juge. Nos cris de supplication, nos larmes, nos soupirs de repentir qui, alors que nous étions encore sur terre, nous auraient gagné le Cœur de Dieu, qui, avec l'aide des sacrements, de pécheurs auraient pu nous rendre saints, ne valent maintenant plus rien ; le temps de la miséricorde est passé, commence celui de la justice.

Une seule parole, ou plutôt deux, résumeront demain toute notre éternité : «Jamais, jamais ! toujours, toujours !...» Jamais, jamais plus tu ne pourras te réjouir de la douce vision de Dieu ; jamais plus tu n'auras comme amis la Vierge Très Sainte et tous les saints ; jamais plus à ton côté ne se trouvera cet ange gardien, toi qui fus sourd et rebelle à ses appels constants et aimants ; jamais plus tu ne seras uni aux personnes chères que tu as aimées sur la terre et dont tu n'eus pas la force d'imiter la vie sainte ; jamais plus ne te sera donnée la grâce de voir Jésus resplendissant de gloire et venant jusqu'à toi, te montrant les blessures lumineuses de ses membres sacrés et de son côté adoré, duquel tout son sang divin s'est écoulé pour te sauver.

Mais tu as piétiné cela, quand tout t'était possible et que tu pouvais en bénéficier et en faire bénéficier tant de pécheurs comme toi. Maintenant, tu demandes et implores une seule goutte, mais ni aujourd'hui ni jamais elle ne te sera accordée. Pour toujours tu seras en compagnie des damnés, ton regard sera terrifié par les spectacles les plus terrifiants, tes oreilles par les blasphèmes les plus inconcevables et horribles ; tous tes sens seront martyrisés à un point indéfinissable, et ton âme, qui ne peut plus voir et jouir de Dieu, son bien infini, se maudira elle-même et maudira Dieu, dans la désespérance et la douleur ; et cela pour toujours, pour toujours !...

 

O Dieu de mon âme, quel triste sort m'attend, si je ne me décide à changer ma vie, à garder comme un trésor le temps que votre bonté m'accorde !Celui qui a du temps, qu'il n'attende pas : ne remettons pas au lendemain ce que nous pouvons faire aujourd'hui. Les fosses regorgent du bien de plus tard… Et puis, qui nous dit que nous verrons demain ? Ecoutons la voix de notre conscience, la voix du prophète véridique : « Aujourd'hui, si vous entendez la voix du Seigneur, n'endurcissez pas votre cœur ». Réveillons-nous et recueillons comme un trésor l'instant qui s'enfuie, mais qui est le seul sur lequel nous pouvons exercer notre pouvoir. N'interposons pas du temps entre un instant et le suivant.

Nous sommes, par grâce divine, à l'aube d'une nouvelle année. Cette année, dont seul Dieu sait si nous en verrons la fin, doit être consacrée à réparer pour le passé, à préparer l'avenir. C'est ainsi que se font les bonnes œuvres.

Oh oui, agissons de telle sorte que, après que nous avons obtenu pour nous la béatitude éternelle, nous réjouissions le Cœur très doux de Jésus et soyons l'aiguillon du bien pour nos frères, lesquels, stimulés par notre action, marcheront eux aussi sur le chemin de la justice et de l'amour. Disons-nous à nous-mêmes avec la ferme conviction de dire la vérité : « Mon âme, commence aujourd'hui à faire le bien, que jusqu'à présent tu n'as pas fait ». Pensons que nous agissons toujours en présence de Dieu. Répétons-nous ceci : « Dieu me voit, et l'acte même de me voir est aussi son jugement ». Agissons de telle sorte qu'il ne voit en nous rien d'autre que le bien.

 

Prémunissons-nous contre le monde et les passions qui, tels des fauves, veulent porter atteinte à notre bien éternel, et dans notre faiblesse ne nous écartons pas de l'aide divine. Ce Dieu, que nous voulons voir et en présence de qui nous voulons nous tenir, est toujours prêt à nous apporter son aide. Lui qui tient toujours ses promesses, quand il nous verra combattre contre des plus forts que nous, enverra ses anges nous soutenir dans l'épreuve.

La palme de la gloire ne peut être reçue que par le preux qui combat jusqu'à la fin. Commençons donc cette année notre saint combat. Dieu nous assistera et nous couronnera d'un triomphe éternel.

Deo gratias. »