C’est pendant ce mois de novembre, mois consacré à la prière aux intentions des fidèles défunts, que nous devons prier plus instamment pour la délivrance des âmes du Purgatoire. La Foi nous apprend que les pécheurs qui n’ont pas expié leurs fautes dans ce monde devront s’en acquitter après la mort, dans ce lieu terrible appelé « Purgatoire ».  
 
Les peines endurées au Purgatoire sont la séparation de Dieu, dont on aperçoit les perfections et auquel on voudrait être uni, la vue de nos péchés commis, et l’action d’un feu surnaturel. Saint Augustin qualifie les douleurs du Purgatoire de cruelles et inexprimables et ne craint pas de dire qu’elles sont au-dessus de toutes les souffrances de cette vie. 
 
Nous pouvons et nous devons venir en aide à ces âmes et abréger leurs souffrances, en vertu de l’admirable communion des Saints ! Les motifs qui nous engagent à secourir les âmes du Purgatoire sont tout d’abord la compassion et la charité, en raison des souffrances qu’endurent ces âmes pour se purifier. De plus nous devons obéir à l’Église qui prescrit ces prières et encourage cette dévotion aux âmes du Purgatoire. C’est également en vue de notre propre intérêt car ces âmes prieront pour nous, surtout quand elles seront au ciel.
 
Si nous devons prier tous les jours pour la délivrance des âmes du Purgatoire, car tel est bien le vœu de la charité et le devoir des vrais enfants de l’Église, que ne devons-nous pas faire pendant ce mois de novembre ? C’est l’occasion de prendre la résolution d’appliquer à la délivrance de ces âmes souffrantes toutes nos bonnes œuvres, toutes nos prières, de faire offrir le Saint Sacrifice de la Messe, qui est la plus excellente des prières, de faire des aumônes… Mais cette dévotion ne doit pas se borner au seul mois de novembre ! La prise de conscience des souffrances du Purgatoire, des motifs et des moyens de soulager les âmes du Purgatoire doit nous inspirer la résolution de ne pas laisser passer un jour de notre vie sans songer à elles et sans les assister.
 
La confrérie de la Consolation sera un excellent moyen d’agir auprès du bon Dieu pour la délivrance de ces pauvres âmes. N’hésitez pas à vous y inscrire pour œuvrer toujours plus efficacement à leur délivrance. Pour cela, contactez-nous à l’adresse : consolation@icrsp.org.
 
 ICRSP Province de France
 

Le mois d’octobre est traditionnellement consacré à Notre Dame du Rosaire. Comment ne pas évoquer  le 13 octobre 1917,  où la Très Sainte Vierge Marie révéla aux voyants de Fatima son nom et sa mission : 

« Je suis Notre Dame du Rosaire. Je suis venue pour exhorter les fidèles à changer de vie, à ne pas affliger par le péché Notre-Seigneur qui est tant offensé, à réciter le saint Rosaire, et à faire pénitence ».

Ce message est encore très actuel et hélas, si peu écouté par les chrétiens.

C’est le temps de conversion, de la dévotion à la très Sainte Vierge qui est notre Mère, nous pauvres pécheurs. Elle nous aime et elle veut que son Cœur Immaculé triomphe dans cette « vallée de larmes ». Le monde oublie si souvent la bonté de Dieu. Ainsi, trop de pécheurs vont en enfer parce qu’il n’y a personne qui prie pour eux. Et pourtant, la bienveillance de Marie envers eux est toujours présente. C’est à nous chrétiens de demander par la prière fervente l’intercession de notre avocate du Ciel pour tant d’âmes en détresse. C’est à nous chrétiens de prier, tout particulièrement par  la récitation du chapelet, et par l’offrande de petits sacrifices. Voilà de puissants moyens pour sauver les âmes.

Bien avant les apparitions à Fatima, déjà Notre Dame avait révéler au bienheureux Alain de la Roche qu’un signe probable et prochain de damnation éternelle est d’avoir de l’aversion, de la tiédeur et de la négligence à dire la Salutation angélique. Cette prière rappelle et honore le grand mystère de l’Incarnation du Verbe éternel et la rédemption du genre humain. Une des manières de bien réciter le chapelet est de s’arrêter tout simplement aux paroles de cette si belle prière. Nous pouvons aussi méditer sur les mystères glorieux, joyeux ou douloureux de la vie de Notre-Seigneur. 

Apprenez, chrétiens, nous dit saint Louis-Marie Grignon de Montfort, que l’Ave Maria est la plus belle de toutes les prières après le Pater ; c’est le plus parfait compliment que vous puissiez faire à Marie. Puisque Dieu a envoyé l’archange Gabriel faire ce compliment pour gagner son cœur ; et il est si puissant sur son cœur, par les charmes secrets dont il est plein, que Marie donna son consentement à l’Incarnation du Verbe, malgré sa profonde humilité. C’est par ce compliment aussi que vous gagnerez infailliblement son cœur, si vous le dites comme il le faut et avec foi.

Je vous prie instamment, continue le saint, par l’amour que je vous porte en Jésus et Marie, de ne pas vous contenter de réciter une dizaine, mais votre chapelet, et même, si vous en avez le temps, votre rosaire, tous les jours, vous recueillerez des bénédictions éternelles dans le ciel.

A l’exemple de Notre Dame qui offrit son Fils à Dieu comme victime au Temple, en sachant qu’Il devait un jour donner sa vie pour le salut des hommes, nous aussi, nous devons offrir des sacrifices à Dieu.

Voulez-vous rendre vos sacrifices agréables à Dieu ? La générosité doit être le principal caractère de votre amour pour Lui.  Il faut tout donner à Dieu et  il ne faut pas être surpris, qu’à mesure que vous lui donnerez, il vous demande davantage. Il agit ainsi pour vous disposer à de plus grande faveurs ici bas, et vous faire mériter de plus grandes récompenses dans le Ciel.

Marie ouvre à tous les fidèles le sein de sa miséricorde, afin que tous y puisent les biens de son amour : le captif y trouve la liberté ; le malade la guérison ; l’affligé la consolation ; le pécheur le pardon ; le juste la grâce ; les anges la joie, et Dieu sa gloire.

 Alors, osons adresser cette prière à Notre Dame :

« Sainte Marie, Reine du ciel et Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ, souveraine Maîtresse de l’univers, qui n’abandonnez et ne méprisez personne, daignez  jeter sur moi vos yeux de miséricorde et obtenez de votre cher Fils le pardon de tous mes péchés, afin qu’ayant honoré, comme je le fais de tout mon cœur, le mystère de votre immaculée conception, je puisse jouir du bonheur éternel par la miséricorde de votre Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit. Ainsi soit-il. »

 Chers amis,

Après de très belles confirmations et la Consécration à Jésus par le Cœur Immaculé de Marie de notre communauté de Saint Jean-Baptiste par notre Archevêque, le mois d’Avril s’est terminé avec un feu d’artifices de grâces.

Le moi de Mai  ne sera pas en peine pour donner beaucoup de grâces à notre communauté également.

Le Samedi 13 Mai pour fêter le centenaire des apparitions de Notre Dame de Fatima, nous aurons une très belle journée de pèlerinage à Rocamadour. Également une très belle Messe sera célébrée à 11h00 à Saint Jean-Baptiste.

Petite anecdote de Sœur Lucie pour défendre la mémoire de son Père toujours dans la soumission au devoir d’état : « Mon père est au Ciel par la Miséricorde de Dieu et cela m’est pénible, non seulement pour moi, mais surtout pour mes sœurs, qu’on dise ainsi ce qui n’est pas vrai (on accusait son père de s’être adonné aux vices et à l’alcool) ; et le fait de réagir me paraît même un devoir de charité et de justice. Mon père est mort victime d’une double pneumonie, en un court espace de vingt-quatre heures. Il me laissa à sa mort dans une grande amertume de ce qu’il était mort sans se confesser, bien qu’il ait demandé le confesseur, qui ne jugeant pas le cas tellement grave prit son temps pour venir et ainsi n’arriva pas à temps. Grâce à la bonté immense de la Mère du Ciel chérie, je sus ensuite qu’il avait sauvé son âme, du fait de son désir de se confesser et de l’acte de contrition que ma mère lui suggéra dès qu’elle vit qu’il allait mourir, mais son âme restait au purgatoire à expier ses fautes ; je cherchais par tous mes moyens à le libérer, et un jour, apprenant qu’une offrande m’avait été envoyée, je demandai à ma supérieure la faveur de la destiner à des messes pour son repos éternel. Cette autorisation me fut refusée. J’offris alors à Notre- Seigneur mon vœu de pauvreté qui me dépouillait de tout pour son amour, à la place des messes que je désirais offrir pour son repos éternel, et de nouveau par la Mère du Ciel chérie je sus que Dieu avait accepté et que son âme était déjà au Ciel. Comme est grande la bonté de Dieu. »

Le mois de Mai est consacré à Marie et il est bon d’être fidèle à la récitation du chapelet quotidien : « Le Rosaire est la plus belle des dévotions, la plus abondante en grâces et la plus agréable au Cœur de Marie. » disait le Bhx Pie IX.

Le 25 Mai : Fête de l’Ascension. Grand Messe avec les Professions de Foi ou Communions Solennelles. C’est aussi pour nous l’occasion de renouveler dans nos cœurs, en nous unissant à la prière et l’action de nos jeunes, les promesses de notre baptême. "France qu’as-tu fait de ton baptême" avait lancé le Saint Pape Jean-Paul II, mais nous pourrions aussi reprendre cette phrase pour nous et la méditer.

A cette occasion une grande grâce va venir habiter notre Chapelle : Nous recevrons pour une semaine les reliques de Sainte Germaine de Pibrac. Je souhaiterais donc que du 25 au 30 nous puissions ouvrir la chapelle de 14h00 à 19h00. Un doodle va être mis en ligne pour que vous puissiez vous inscrire  pour assurer cette permanence.  Vous pouvez aussi contacter la responsable pour vous inscrire (pour ceux qui n’ont pas internet) : Marie-Emmanuelle du Pin : 06 64 71 16 00.

C’est avec une grande joie et une reconnaissance envers le diocèse qui rend possible ce pèlerinage de notre Sainte que nous l’accueillerons. Parmi les miracles, deux seront ajoutés pour son procès de canonisation. Voici leur histoire : L’année de la béatification, le 15 novembre 1854, en l’église de Pibrac survient la guérison de Lucie Noël, venue de la paroisse de Revel; ne pouvant plus marcher, après deux ans de traitement d’un mal que les médecins ont jugé incurable, elle décide de recourir à l’intervention de la bienheureuse Germaine. Ce jour-là, péniblement appuyée sur ses deux béquilles, elle entre dans l’église de Pibrac. Au moment de la communion, elle est tentée d’aller seule à la Sainte Table, mais elle se ravise et n’ose pas se décider. Dés son retour à Revel, rejetant ses béquilles, elle se met à marcher sans douleurs. Le second miracle s’accomplit à Langres dans l’hôpital de la Charité : Françoise Huot est paralysée des bras et des jambes; les médecins ont conclu à un sérieux ramollissement de la moelle épinière avec des symptômes mortels rendant tout traitement inutile et même dangereux. Après une neuvaine de prières dédiées à la bienheureuse Germaine, elle constate le dernier jour que ses plaies se cicatrisent et que ses douleurs ont disparu; elle se lève de son siège… puis se met à genoux pour remercier Dieu.

Deux dates à retenir : le Week-end de Pentecôte avec le chapitre Saint Jean-Baptiste : chef de Chapitre : Jean-Baptiste Marchand : 0614353237. Il y aura cette année un chapitre des anges gardiens : Responsable : Armelle du Pin : 0695420177.

Le repas de la Chapelle Saint Jean-Baptiste le dimanche 2 Juillet chez les Tilloy à Balma : voir le site.

Que le Seigneur vous bénisse.

Chanoine Thibaut  d’Aviau de Ternay

Le mois d’Avril file pour laisser le mois de Marie poindre à l’horizon. Nous sommes encore émerveillés des fruits du carême qui se sont manifestés entre autre par un Triduum Pascal très beau et très digne avec deux baptêmes d’adultes. Une grande grâce pour notre communauté ! Comme Pasteur, je tiens à remercier chacun d’entre vous car ce sommet de l’année liturgique demande beaucoup de travail, de préparation, d’attention et ces points se vivent avec toute la communauté, le Pasteur avec ses brebis.

Le lavement des pieds le Jeudi Saint est un geste beau car en nous lavant les pieds, le Seigneur nous prépare le bain de la régénération dans son propre sang. Il nous y plongera tout entier, et nous serons purifiés.

Autrefois, ce lavement des pieds était célébré après la Messe. Après la Messe, non seulement les Saintes Espèces étaient transportées au reposoir, mais le Pape se rendait dans la basilique Saint Laurent, appelée plus tard Sancta Sanctorum, où, ayant déposé la paenula, il lavait les pieds à douze sous-diacres ; pendant ce temps, les cardinaux, les diacres et la schola chantaient les Vêpres.

Le Vendredi Saint est marqué par l’adoration de la Croix.  Cet usage nous vient de la liturgie de Jérusalem. Nous trouvons déjà cet usage au IVème siècle. En Occident, cette adoration constitua pour ainsi dire la cérémonie la plus importante et la plus caractéristique, le point central vers lequel convergeait toute la liturgie de la Sainte Parascève. Ecce lignum Crucis, voici le bois de la croix : c’est le commencement de la Parousie et de l’apparition  de l’étendard triomphal de la rédemption, tandis que l’Eglise se prosterne dans l’acte d’une adoration reconnaissante, les puissances infernales saisies d’horreur s’enfuient dans les profondeurs de l’abime.

A Rome nous dit le Cardinal Schuster : «  Le reliquaire papal de la Sainte Croix était aspergé de parfums, pour indiquer la suavité de la grâce qui transpire du bois triomphal, comme aussi l’onction intérieure et la douceur spirituelle que le Seigneur répand dans le cœur de ceux qui portent la croix pour son amour. »

Le Samedi Saint fut marqué par les scrutins de nos catéchumènes et par la bénédiction du Feu Nouveau avec le chant de l’Exultet et la bénédiction des eaux, les baptêmes d’Adèle et de Marie-Line.

Dans ce Triduum, les enfants de chœur et la chorale ont été brillantissimes sans parler de votre Pasteur…à vous de juger !!!

Christ est Ressuscité, oui il est vraiment Ressuscité !  Le Temps Pascal n’oublie pas Marie puisque nous continuons notre préparation à la grande consécration de notre communauté  au Cœur de Jésus et au Cœur Immaculée de Marie qui sera faite par notre Archevêque, Mgr Robert Le Gall, le dimanche 30 Avril à l’occasion des confirmations.

Nous aurons 18 confirmations le 30 Avril. A cette occasion l’Archevêque qui est déjà venu rencontrer les enfants et prendre le temps de diner avec eux célèbrera la Messe Pontificale et confèrera le sacrement de confirmation. Nous aurons pour l’occasion la présence de Mgr Schmitz, Vicaire Général de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre et Provincial de l’Institut pour la France ainsi que les Chanoines Valadier, Le Breton et Wagner.

Nous finirons ce mois d’Avril en beauté et le mois de Mai dédié à la Théotocos n’en sera que plus porteur de fruits.

Nous pouvons déjà retenir les dates du 13 Mai jour anniversaire du centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima pour le pèlerinage que nous organisons à Rocamadour ainsi que le Week-end de Pentecôte qui sera marqué par le pèlerinage de Chartres.

Je vous souhaite un bon temps pascal, que le Christ Ressuscité vous bénisse!

 

Chanoine Thibaut d’Aviau de Ternay

 

NB : Petit point concernant la boîte "effort de carême" en faveur de Saint Jean-Baptiste : Elle a permis de financer une partie non négligeable du  grand tapis du Chœur et quelques dépenses subsidiaires.

Le concert a pu financer l’achat du dais qui servira pour la Corpus Domini.

 

Actuellement la boîte est toujours là en faveur de l’Oratoire que nous faisons dans notre Maison Saint-Thomas-d’Aquin.

Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour votre aide tant spirituelle que matérielle. Tout pour la gloire de Dieu et le Salut des Hommes !

Le mois de Mars file vite mais ne le laissons pas filer trop vite au risque d'oublier ce qu’il a à nous dire.

Tout d’abord, c’est le mois de Saint Joseph que l’Eglise fêtera cette année le lundi 20 Mars, le dimanche de carême primant sur le Sanctoral.

Une grande figure que ce Saint Joseph ! Sa délicatesse envers Marie est bien mise en relief dans les évangiles que cela soit avant de la prendre chez lui comme épouse ou après.

Il y a chez lui une attitude virile qui se traduit envers Marie par un véritable amour. En la voyant enceinte, nous pouvons imaginer son embarras. Pourtant il l’aime et reste confiant tout en élaborant un plan de répudiation de Marie qui la respecte et qui la met à l'abri d’une éventuelle lapidation.

Son amour et sa confiance n’altèrent en rien son jugement et donc les décisions même douloureuses qu’il doit prendre envers Marie.  L’Ange vient le rassurer : « Joseph, fils de David, ne crains point de prendre avec toi Marie ton épouse, car ce qui est formé en elle est l’ouvrage du Saint-Esprit. Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; car il sauvera son peuple de ses péchés » St Mat. I, 20-21.

Il accueille la parole de l’Ange sans trembler, sans douter. Tout est à sa place ! Les sentiments et la raison ne viennent pas se percuter mais, au contraire toujours dans l’ordre, viennent s’harmoniser. C’est admirable ! La difficulté à trouver un lieu pour mettre au monde l’Enfant-Dieu, la fuite en Égypte …montre sa grande humilité et sa persévérance mais aussi un grand abandon à la Providence et une promptitude dans l’obéissance. Il ne doute jamais : « Ne crains pas de prendre avec toi Marie, ton épouse… ». Il le fait sans se faire prier. « Lève toi, prends l’Enfant et sa Mère, fuis en Égypte, et restes y jusqu’à ce que je t’avertisse ; car Hérode va chercher l’Enfant pour le faire périr. » St Mat. II, 13.

Là aussi, il obéit sans attendre à l’injonction du messager de Dieu. L’Évangile est précis : V.14  « Joseph se leva et, la nuit même, prenant l’Enfant avec sa mère, il se retira en Égypte. »

Il y a dans l’attitude de Saint Joseph une grande maturité dans les vertus naturelles mais aussi dans les vertus surnaturelles. C’est un homme qui vit dans la crainte de Dieu. Toute son attitude, toute sa grandeur, toute sa noblesse découle de la crainte qu’il éprouve envers  Dieu. Ce caractère lui permet de tout faire, de penser comme d’agir avec une grande liberté. Pour nous chrétiens, comme le dit Saint Hilaire de Poitiers : « La crainte de Dieu est tout entière dans l’amour, et la charité parfaite mène à son achèvement la peur qui est en elle. »

Je noterais un petit détail, c’est la délicatesse de Dieu à travers la demande de l’Ange de fuir en Égypte. La demande est suivie de la cause. Il est bon aussi que le père de famille, que le supérieur demande à son enfant ou à l’inférieur en précisant la demande avec la cause surtout quand les conséquences sont importantes ce qui favorise toujours la confiance mutuelle.

Le mois de Mars, c’est aussi le mois de la Saint Casimir. Pour les quadra ou les quinqua, cela nous rappelle :

Voici venu le temps des rires et des chants

Dans l'île aux enfants

C'est tous les jours le printemps

C'est le pays joyeux des enfants heureux

Des monstres gentils

Oui c'est un paradis

Ce jardin n'est pas loin

Car il suffit d'un peu d'imagination

Pour que tout autour de vous

Poussent ces fleurs, ces rires et ces chansons…

 Oui nous avons grandi avec cette chanson où l’illusion a pris la place du réel. En quelque sorte « l’île aux enfants » fut le précurseur de la virtualité.

Mais Saint Casimir ne vivait pas dans un monde imaginaire. Ce prince de Pologne, éduqué pour gouverner, préféra le renoncement pour s’adonner à la contemplation devant le Saint Sacrement et au culte d’hyperdulie. (Celui que l’on rend à la Vierge Marie).

Oui mes chers amis, Saint Casimir nous invite au renoncement des choses du monde qui peuvent donner l’illusion d’un bonheur pour travailler au vrai bonheur qui se trouve dans notre apprentissage à mettre Dieu dans notre vie.

Ce temps du carême nous invite à redoubler d’effort et l’imitation de Saint Joseph ou de Saint Casimir peut nous y aider. Ainsi nous servirons mieux le Maître qui n’a pas hésité à donner sa vie pour nous dans les souffrances que la lecture de la Passion nous fait méditer le dimanche des Rameaux et durant la semaine Sainte.

 Le mois de Mars c’est aussi le printemps, la nature se réveille, les parfums des fleurs embaument l’atmosphère. Quelque chose est en train de changer.

Mais ce n’est pas seulement : « Je m'souviens on avait des projets pour la terre pour les hommes comme la nature faire tomber les barrières, les murs, les vieux parapets... » de Laurent Voulzy.

C’est surtout qu’il commence sous la protection de Saint Benoit, Saint Patron de l’Europe.

Oui, nous n’avons pas attendu la folie humaine pour faire l’Europe. Déjà le monachisme par le travail de la terre comme de l’esprit par les moines a construit une Europe chrétienne. A chaque terre labourée, à chaque enluminure, la prière des hymnes et des psaumes servait d’engrais et de pigmentation.